Après avoir obtenu un bac en sexologie et une maîtrise en sociologie, Simon Louis Lajeunesse complète un doctorat en service social à l’Université Laval. Son postdoctorat, complété à l’Université de Montréal, met en lumière les effets de la pornographie sur la sexualité des jeunes hommes hétérosexuels. La diffusion de cette recherche lui fit accéder au titre du chercheur ayant le plus contribué au rayonnement de l’Université de Montréal sur la scène internationale en 2009. Il a enseigné à l’Université d’Ottawa et à l’Université du Québec en Outaouais. En tant que membre du groupe de recherche « Masculinités et société » et professeur associé à l’École de service social de l’Université de Montréal de 2007 à 2019, il a dirigé plus d’une dizaine d’étudiants de maîtrise.

Il publie, en novembre 2013, les résultats de la plus importante recherche à ce jour portant sur l’adéquation entre les services offerts aux hommes et leurs besoins dans la région de Montréal. Cette recherche financée par le ministère de la Santé et des Services sociaux via le Regroupement des organismes pour hommes de l’île de Montréal (Rohim) reste une référence pour de nombreux intervenants.

Il a publié de nombreux articles de vulgarisation scientifique et participé à la rédaction d’ouvrages sur le thème du suicide, du travail du sexe, des jeunes de la rue, du genre, de la masculinité et de la pornographie. Il a donné plus d’une centaine de conférences s’adressant à des auditoires variés tant au Québec qu’en Europe. Au fil des ans, il a partagé ses connaissances avec un large public lors d’émissions de radio et de télévision au Canada et en Europe.

En 2012, il réoriente sa carrière de chercheur en sciences sociales vers la botanique. D’abord au programme de Technologie de la production horticole agroenvironnementale du cégep de Joliette, il réalise en 2018 une maîtrise en sciences biologiques spécialisée dans la culture du blé à l’Institut de recherche en biologique végétale du Jardin botanique de Montréal. En septembre 2020, il reprend son statut d’étudiant pour compléter un (deuxième) doctorat en phytologie à l’Université Laval portant sur les problématiques des adventices dans les champs de blé.

Il publie un dossier sur la culture des saules en rotation courte avec Michel Labrecque en 2018. Il travaille actuellement à la publication d’un article à partir des données de sa maîtrise portant sur le blé.